Christophe Ena/AP/SIPA
Durant une brève allocution, jeudi 30 avril, le président des Comores a annoncé le premier cas avéré de Covid-19 officiellement enregistré dans le pays.
Malgré de fortes suspicions dues à certaines pneumopathies, l’Union des Comores n’avait pas encore rapporté de cas d’infection au coronavirus, car le pays ne disposait pas de tests de dépistage. Mais jeudi, le chef de l’Etat, Azali Assoumani, a annoncé un premier cas avéré sur le territoire, selon l’information relayée par RFI.
"En ce jour du 30 avril 2020, le gouvernement déclare le premier cas de Covid-19 dans l’Union des Comores", a annoncé Mr Assoumani depuis le palais présidentiel. Il s’agit d’un homme dans la cinquantaine, qui aurait "côtoyé un ressortissant Franco-comorien" ayant séjourné dans le pays en mars. Son état de santé s’améliorerait progressivement.
Le gouvernement comorien avait déjà pris des mesures de prévention depuis le 20 février, comme la fermeture des écoles et mosquées, l’interdiction de rassemblements de plus de 20 personnes. Des voyageurs avaient même été placés en quatorzaine. Depuis le début du ramadan, un couvre-feu de 20 heures à 5 heures a été, par ailleurs, mis en place dans le pays.
Aujourd’hui, la première préoccupation des autorités est d’éviter autant que possible la propagation du virus. Ce qui les obligerait à prendre des mesures beaucoup plus drastiques. Le Président Assoumani a, toutefois, insisté sur l’importance de respecter les mesures déjà en place. Il a souligné que les contrevenants seraient désormais sévèrement sanctionnés.
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