Après avoir reçu, contre sa volonté, deux injections du vaccin Sinopharm, un médecin de l’hôpital de Santé militaire de Moroni a fini aux urgences d’El-maarouf.
Mercredi 28 juillet, un médecin de l’hôpital de Santé militaire de Moroni (Comores) a reçu deux injections du vaccin chinois Sinopharm contre le coronavirus. Pourtant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un intervalle de trois à quatre semaines entre la première et la deuxième dose.
En outre, Mondoha Maoulida a été contraint à se faire vacciner. Selon une source médicale, le jeune médecin a reçu une première injection à l’hôpital El-maarouf. Mais ses supérieurs hiérarchiques l’ont contraint à se faire vacciner à la Santé militaire où il exerce. "Le médecin a été retenu par au moins quatre personnes pour recevoir sa dose de Sinopharm", a indiqué un témoin. En effet, la Santé militaire ne reconnaît pas l’injection de l’hôpital El-maarouf.
Mondoha Maoulida a reçu deux cartes de vaccinations d’El-maarouf et de la Santé militaire indiquant chacun que le jeune médecin a reçu la première dose. Après sa vaccination, il s’est rendu aux urgences d’El-maarouf pour de fortes températures. Le médecin y a été gardé durant 24 heures.
Le docteur Djabir Ibrahim, médecin en chef des services des urgences de l’hôpital El-maarouf, a déclaré que Mondoha Maoulida est rentré chez lui, puisque son état de santé est stable. "Nous avons essayé de joindre le Dr Naoufal Boina, patron de la Santé militaire, en vain", a-t-il ajouté.
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