Miftahou Ali Bamba, ancien ministre comorien de la Justice, propose d’appliquer la peine de mort à l’encontre de toute personne jugée coupable d’assassinat, de meurtre ou d’homicide volontaire sur l’archipel.
L’ancien ministre comorien de la Justice, Miftahou Ali Bamba, a demandé l’application de la peine capitale à l’encontre de tous les auteurs de crimes de sang sur l’archipel.
Ce leader du Front national de la justice (FNJ) a proposé de durcir l’arsenal juridique du pays suite à une découverte macabre faite la semaine dernière aux Comores. Les premiers éléments de l’enquête relayés par les médias locaux indiquent que « la victime a été agressée mortellement ». La Gazette des Comores évoque un meurtre de trop, puisque « trois cas d’homicide ont déjà été enregistrés en 2013 ».
Ce nouveau drame ravive le douloureux souvenir de la population comorienne, après la découverte l’année dernière des corps sans vie de deux jeunes femmes violées et assassinées en l’espace d’une semaine en Grande-Comore.
« Ces dernières années, on assiste à une montée des homicides volontaires, des viols et des agressions. Il faut que les autorités en charge de la sécurité intérieure réagissent le plus rapidement possible, car il plane un climat d’insécurité assez inquiétant », déclare l’ancien ministre de la Justice, Miftahou Ali Bamba, qui propose d’appliquer la peine de mort contre toute personne trouvée coupable d’assassinat.
L’ex-Garde des Sceaux a également dénoncé la clémence de la justice, voire l’impunité dont bénéficient certains accusés. « Nous avons un code pénal. Les sentences sont prononcées, pourquoi n’appliquons-nous pas les condamnations ? On dirait qu’on souhaite encourager les violences et les barbaries », martèle Miftahou Ali Bamba, dans un entretien accordé à l’agence HZK-Presse, La Gazette des Comores.