ARNAUD ANDRIEU/SIPA
Les enseignants des écoles primaires, des collèges et des lycées aux Comores ont récemment annoncé leur décision de ne pas prendre part aux examens nationaux, ainsi qu’aux prochaines Assises nationales sur l’Éducation. Ils réclament l’application immédiate d’une nouvelle grille indiciaire qui date de 2009.
Le secrétaire général de l’intersyndicale, Moussa Mfoungouliyé, enseignant de philosophie, a été chargé de transmettre le message. Il a rappelé que le gouvernement n’avait pas tenu ses nombreuses promesses concernant les revendications du corps enseignant. Malgré des réunions sur le sujet, aucun résultat concret n’a été obtenu. L’intersyndicale a également signalé que malgré ses nombreuses alertes, elles n’avaient pas eu l’effet escompté.
"Face à ce constat, nous nous trouvons dans l’obligation de nous retirer du processus du déroulement de tous les examens nationaux et des Assises nationales sur l’Éducation prévues le mois prochain", a écrit le syndicaliste dans un courrier du 26 juin, adressé au ministre de l’Éducation nationale, Dr Takidine Youssouf, qui n’est pas actuellement au pays. Le courrier ajoute également, comme le rapporte Le Journal de Mayotte : "l’intersyndicale se réserve le droit de manifester à travers des marches pacifiques les jours qui viennent pour exprimer son mécontentement".
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L’intersyndicale des enseignants réclame avec insistance l’application immédiate d’une nouvelle grille indiciaire datant de 2009, qui a déjà été mise en œuvre pour certains corps de fonctionnaires, à l’exception des enseignants. Les syndicats dénoncent cette situation comme une "injustice" qui perdure depuis trop longtemps.
"Monsieur le Ministre, les enseignants du primaire et du secondaire ne peuvent pas accepter de continuer d’être les seules victimes, les laissés pour compte de tous les fonctionnaires comoriens", appuie le courrier de l’intersyndicale.
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