Les pourparlers entre le pouvoir central et l’opposition en début de semaine se sont soldés par un échec.
L’opposition déplore particulièrement le fait que la mouvance présidentielle persiste à prolonger le mandat du Président Sambi qui devrait normalement se terminer le 26 mai prochain.
Les discussions engagées par la délégation mandatée par Sambi étaient surtout axées sur la formation d’un gouvernement d’union nationale pour gérer la période transitoire avant les élections, harmonisées par la loi adoptée par le congrès le 1er mars dernier. Du côté de l’opposition pourtant, le seul dialogue qui vaille, c’est le dialogue qui concerne la fin du mandat de l’actuel Président et le présidence tournante de Mohéli.
Quoiqu’il en soit, le Président Sambi a promulgué la loi votée par le congrès le 1er mars sans une déclaration officielle de la Cour Constitutionnelle. Une montée des tensions est à craindre les jours qui viennent surtout après la date fatidique du 26 mai.