Aux Comores, 25,4% de la population souffrent de l’hypertension artérielle, 25,9% d’hypercholestérolémie, 13,5% de l’obésité et 4,8% de diabète. La lutte contre ces maladies non-transmissibles va s’intensifier.
L’Union des Comores entend renforcer la lutte contre les maladies non-transmissibles au niveau de l’archipel. Des assises nationales ont ainsi été organisées le 24 décembre, réunissant autour de la même table le chef de l’Etat ainsi que les membres du gouvernement, les autorités sanitaires et enfin le représentant résidant de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), Yao Kassankogno.
Les cas d’hypertension artérielle affichent un taux inquiétant aux Comores (25,4%), de même que l’hypercholestérolémie (25,9%), l’obésité (13,5%) ou encore le diabète (4,8%) rapporte Alwatwan. Les risques liés à ces maladies augmentent avec des mauvaises conditions d’hygiène, ce qui fait que le ministère local de la santé ne pourrait combattre ces fléaux sans la contribution des autres structures étatiques, a noté le représentant onusien. Lui d’insister sur le rôle que doivent tenir les autres ministères notamment ceux qui se chargent du contrôle la qualité des aliments d’importation, l’application stricto sensu de la loi sur le tabac…
Pour sa part, le chef de l’Etat Comorien, le Dr Ikililou Dhoinine, a assuré que la lutte contre les maladies non-transmissibles figure déjà parmi les priorités de son gouvernement mais qu’il faudra le soutien de tout un chacun afin d’éloigner au maximum les risques. Des séances de travaux ont donc été organisées durant ces assises nationales. Objectif de la démarche : accoucher d’une stratégie commune en conformité avec celle préconisée par l’OMS.