Aux Comores, de nombreux acteurs se sont réunis face à la recrudescence des violences faites aux mineurs à Mohéli.
Plusieurs acteurs se sont réunis lundi 30 août pour se pencher sur les violences sur mineur à Mohéli (Comores). Entre autres, on peut citer le commissariat du genre, le service d’écoute, le Croissant-Rouge, ainsi que tous les organes en charge de la protection des mineurs.
La commissaire nationale à la protection sociale et la promotion du genre, Mariama Ahmada M’sa, a annoncé que 10 cas de viols sur mineur ont été enregistrés, dont 7 sur des garçons de moins de 10 ans.
Comme le rapporte Comores Infos, ces méfaits résultent notamment, d’une négligence parentale. Selon elle, l’Etat a une part de responsabilité, mais l’insuffisance de surveillance au sein de la famille est la base de tous ces viols bien que certaines personnes n’admettent pas cette vérité.
Une enquête, réalisée par le commissariat, a indiqué que dans les autres îles, les filles sont plus victimes d’agressions sexuelles que les garçons.
Selon Mariama Ahmada M’sa , les services chargés de la prise en charge de ces mineurs effectuent correctement leur travail, "mais cela n’est pas suffisant", a-t-elle reconnu.
Cette réunion a pour but de sensibiliser toutes les parties prenantes, notamment les associations villageoises sur l’utilisation du nouveau code pénal sur les agressions des mineurs. Cette mesure a été prise par le gouvernement pour éradiquer ce fléau.
D’après les organisateurs, ces associations sont les premières concernées dans cette lutte, car les auteurs de ces viols devront être surveillés de près. Les bénévoles auront ainsi, la charge de signaler tout comportement suspect chez un individu auprès des organes responsables.
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