Depuis le début du mauvais temps dans l’Océan Indien, plusieurs îles ont été victimes d’importants dégâts matériels et de pertes humaines. Un des pays qui en souffre en ce moment est l’île des Comores.
L’année 2011 commence mal pour les îles de l’Océan Indien. Cette période de l’année étant celle des cyclones, plusieurs d’entre elles ont déjà subi des conséquences assez graves aussi bien sur le plan matériel qu’humanitaire. Si Madagascar a eu la visite du cyclone tropical Bingiza la semaine dernière, et que Maurice voit son Pont de la Grande Rivière Nord ouest impraticable à cause de la boue et l’accumulation de l’eau, les Comores connaissent depuis le mois de janvier des pluies battantes qui augmentent quotidiennement les ravages.
Rien que dans le premier mois de l’année, une femme a été retrouvée morte foudroyée suite aux violents orages. Deux autres ont été ensevelies sous les gravats d’un éboulement dans la même période. Elles rentraient du champ et s’étaient reposées au pied d’une falaise et malheureusement, y ont été enterrées vivantes. Ensuite, au début du mois de février, deux enfants de six et huit ans ont été emportés par les eaux et leurs corps n’ont été retrouvés que le lendemain de leur disparition. Et le dernier en date est un pêcheur qui a disparu en mer la semaine dernière et dont le corps n’a toujours pas été retrouvé. Ses amis ont essayé de le rechercher mais sans succès.
Lors de cette disparition du pêcheur, ses compagnons ont donné fortement tort au Centre des opérations de secours et de protection civile (Cosep) qui n’a fourni aucune aide dans les recherches. En effet, selon les pêcheurs, cette commission disposerait d’une vedette insubmersible qu’elle peut utiliser en permanence et qui ne se situe qu’à 300m des lieux du naufrage. Ils accusent donc la Cosep de ne pas avoir réagi pour faciliter les recherches du corps encore introuvable du pêcheur.