Le président des Comores, Azali Assoumani, était à Paris pour assister au Sommet climat qui a eu lieu cette semaine.
Le Sommet climat a débuté mardi dernier à Paris. Le président des Comores, Azali Assoumani à l’instar de nombreux autres dirigeants y assiste aussi. Le chef d’Etat comorien, invité d’Afrique de RFI, mercredi matin s’est exprimé sur le cas de son archipel face au changement climatique.
Selon le président, son déplacement dans la capitale française est une ‘obligation’. ‘Les Comores attendent beaucoup de ce sommet’ a-t-il indiqué. Il espère en particulier que le monde et notamment les partenaires au développement des Comores ‘prennent conscience de comment les Comores sont confrontées à ce problème du climat, pour essayer de convaincre nos partenaires qu’ils ont besoin de nous aider’.
D’après Azali Assoumani, les Comores sont surtout confrontés à des problèmes de montée des eaux. Le président a indiqué qu’il leur faut ‘des moyens pour essayer, au moins, de sécuriser nos plages’. Le dirigeant comorien a aussi évoqué la nécessité de financer des projets pour ‘empêcher les Comoriens de déboiser’. Selon lui, si l’état comorien a le moyen de donner du gaz à la population ‘pour essayer de gérer son quotidien, on peut les convaincre que ce n’est pas la peine de couper le bois’.
Le chef d’Etat a aussi évoqué le financement promis pour lutter contre le réchauffement climatique à l’issue du Cop 21, en 2015. A ce sujet, il a souligné que ‘L’argent qui devait être versé pour essayer d’aller à la lutte d’une façon concrète, - les montants qui étaient estimés -, ne sont pas encore au rendez-vous. Mais on ne va pas arrêter. On va faire pression pour que ce soit du concret’.
(Source : rfi.fr)
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