Le chef de l’Etat comorien Azali Assoumani a accepté d’agir en toute transparence dans le cadre du programme de citoyenneté économique. Celui-ci a permis à de nombreux ressortissants des Émirats arabes unis et du Koweït d’acheter la nationalité comorienne.
Le programme dit de citoyenneté économique a rapporté 58 millions d’euros à la République des Comores. Grâce à ce programme censé de favoriser l’investissement, de nombreux ressortissants des Emirats arabes unis et du Koweït se sont procurés la nationalité comorienne. Face au scandale provoqué par ce dossier, le président de la République des Comores, Azali Assoumani a été auditionné par la commission parlementaire. Selon ses partisans, le président comorien n’était pas obligé de se plier à cette démarche, mais il a été motivé par une volonté d’agir en toute transparence.
Baptisé "Programme de citoyenneté économique", le commerce de la citoyenneté comorienne a débuté en 2009 sous le régime d’Ahmed Abdallah Sambi. Mais à l’époque, le président Azali était rendu à la vie civile. Les parlementaires en charge de l’enquête sur la citoyenneté économique devraient déterminer le nombre exact de personnes ayant bénéficié" de ce programme.
Les Etats-Unis s’inquiètent particulièrement de cette hausse considérable de citoyens comoriens réellement en provenance des pays du Golfe. D’autant plus que leur nombre exact reste inconnu. Au cours de ces douze derniers mois, au moins quatre Comoriens étaient présentés au tribunal aux Emirats arabes unis pour appartenance à un réseau terroriste. Pour les adversaires du président, cette manœuvre a été mise en place afin de mettre en exergue la faute grave de son principal opposant, l’ancien président Sambi. Ce dernier sera également auditionné en novembre par la commission parlementaire précisant que cette loi est toujours en vigueur.
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