SIPA
Les élections présidentielles aux Comores semblent causer de nombreux tourments au sein des partis politiques. Le second tour prévu pour le 10 avril prochain promet des tensions.
Les membres du parti politique Juwa avaient fait un appel à un meeting pour la journée du 22 mars 2016. Ils veulent réclamer la vérité sur le premier tour des élections présidentielles comoriennes. Les cadres de ce parti s’étaient abstenus de participer à cette rencontre. Mahamoud Elarif, le coordinateur de parti Juwa a été fortement critiqué pour avoir manqué le meeting mais également pour s’être engagé dans "une logique de négociation, ouvrant la voie à la division" du Juwa selon un communiqué signé par un certain Ahmed Bourhane et publié par le site de habarizacomores.com.
Dans ce communiqué, l’auteur a également dénoncé le fait que Mahamoud Elarif et consort ont "pactisé avec l’ennemi juré du parti Juwa, le colonel Azaly Assoumani". Dans cette lettre, Ahmed Bourhane martèle l’importance de l’affirmation du Juwa dans cette course à la présidentielle Comorienne. Il prône également l’idée de ne pas s’associer avec "ceux qui ont volé les élections" au Juwa. Par ailleurs, il appelle à la solidarité du mouvement et veut "mener la résistance".
A LIRE AUSSI
Notre dossier sur Comores et sur les élections comoriennes.