Selon les résultats définitifs sortis vendredi, le parti du président comorien Ikililou Dhoinine a remporté d’une courte tête les législatives de février.
Les résultats définitifs proclamés en fin de journée par la Cour constitutionnelle révèlent qu’il s’agit d’une victoire devant le parti populiste de l’ancien chef d’Etat Ahmed Abdallah Sambi. Sachant que trente-trois sièges sont à pourvoir dans la nouvelle assemblée comorienne, l’Union pour le développement des Comores (UPDC), parti du président en exercice, a obtenu 8 sièges sur les 24 contre 7 pour le parti Juwa de l’ex-président Sambi, cite seychellesnewsagency.com dans son édition de ce samedi.
A la troisième position se trouvent la Convention pour le Renouveau des Comores (CRC) de l’ancien président colonel Azali Assoumani et le Rassemblement des démocrates comoriens (RDC) du gouverneur de l’île de la Grande-Comore, Mouigni Baraka, avec 2 élus chacun. Le Parti de l’entente comorienne (PEC) et le Radhi ont remporté un député chacun et le reste des élus sont des candidats indépendants. Partant de ces chiffres, l’UPDC, majoritaire au Conseil insulaire de Mohéli peut prévoir 11 élus au total contre 10 pour le Juwa, majoritaire au Conseil d’Anjouan.
Parce les deux partis ont toujours fait alliance, Juwa pourrait par ailleurs bénéficier du ralliement de l’unique élu PEC. Cependant, rien n’a encore filtré sur la situation des députés indépendants et des conseillers de la Grande-Comore où l’UPDC, le Juwa, et le RDC ont chacun 4 conseillers. Face à cette grande dispersion, il est plus facile pour la majorité au sein de l’Assemblée de basculer. Alors que la fin du mandat de le président Dhoinine est pour mai 2016, la campagne pour l’élection présidentielle doit débuter d’ici quelques mois.