Six ressortissants de République démocratique du Congo (RDC) et un de Tchad ont été condamnés à dix ans de prison. La cour de sûreté de l’état comorienne a confirmé cette peine suite à une tentative de coup d’Etat d’avril 2013.
Outre ces ressortissants de la RDC et du Tchad, quatre comoriens ont également été impliqués dans cette affaire de tentative de putsch. Ils ont écopé d’une peine de quatre à cinq ans de prison, dont un an avec sursis, selon les infos révélées par Mali Actu." C’est une décision injuste au regard des éléments du dossier, et de ce que le dossier a révélé. A défaut d’une certitude sur leur innocence, il y a un doute qui n’a pas profité aux inculpés. L’acquittement s’imposait ", avait toutefois déploré Me Mourad Said Ibrahim, avocat de la défense.
Malgré les nombreuses tentatives des accusés de prouver leur innocence, le gouvernement campe sur sa position et évoque la théorie du complot. Le 19 avril 2013, les autorités comoriennes avaient annoncé la neutralisation d’un groupe qui aurait fomenté une tentative de déstabilisation. Le groupe présumé auteur de cette tentative était composé d’une quinzaine de personnes, civiles et militaires, parmi lesquelles Mahmoud Ahmed Abdallah, l’un des fils de l’ancien président Ahmed Abdallah Abdérémane.
De son côté, la France avait annoncé son soutien au gouvernement comorien pour combattre cette tentative de déstabilisation.