Avec l’inauguration d’une nouvelle agence de la compagnie aérienne comorienne Inter-Île Air, des vols vers l’île Maurice et à destination de la Grande Ile seront au programme.
Afin de marquer ses 6 années d’exploitation des vols inter-îles, la compagnie Inter-Îles Air ambitionne de partir à la conquête du ciel Malgache et Mauricien, dès le premier semestre de cette année. "Cette année 2015, en dehors de l’année 2008 où nous avons créé Inter-Île Air, représente un tournant important pour notre compagnie, pour qui est devenue en sept ans la première de l’archipel des Comores", avance Seffoudine Inzoudine directeur général de la compagnie sur le récit de la Gazette des Comores.
Ce dernier estime qu’Inter-Île Air a "fait le choix audacieux d’aller à partir de cette année 2015 encore plus loin que Hahaya, Moheli, Anjouan et Mayotte". La compagnie disposerait d’un Boeing 737 de 120 places dès le premier semestre de cette année et commencera à "desservir Madagascar avec les aéroports de Majunga et Tananarive, la Tanzanie à Dar es Salam, l’aéroport de plaisance à l’Île Maurice et l’aéroport de Pierrefonds à Saint Pierre de la Réunion", selon le patron de cette compagnie.
Seffoudine Inzoudine reste confiant quant à l’avenir d’Inter-Île Air : "depuis le début de l’histoire de l’aviation aux Comores, de nombreuses compagnies comoriennes ont eu des projets d’ouverture sur la région et le monde, mais sans aboutir. A Inter-Île nous l’avons rêvé en cachette durant 6 ans et nous espérons le concrétiser cette année 2015. Inter-Île se veut un acteur majeur dans le désenclavement de l’archipel des Comores", a-t-il confié.
Afin de mieux répondre à l’"ouverture de ces nouvelles lignes régionales et pour mieux vous accueillir et répondre à vos attente, nous avons décidé de déménager nos agences de Mohéli, de Mayotte et de la Grand Comore", souligne M. Inzoudine. D’autant plus que Seffoudine Inzoudine dit être en mesure de s’aligner aux compagnies internationales : "la concurrence est une bonne chose, car elle permet d’aller vers la meilleur qualité, a-t-il indiqué. Il déplore néanmoins le manque de soutien de l’Etat à l’égard des compagnies locales devancées par leurs homologues étrangères qui obtiennent des subventions de leurs Etats.