Les Comores face à une crise énergétique

Le conseil s’était tenu dans l’île de Ngazidja, les différentes régions y ont participé hautement pour trouver une solution à cette crise qui empire de jour en jour. Celle-ci s’étend aussi bien dans la capitale que dans l’arrière du pays. A l’issue de cette réunion, une lettre ouverte sera signée et rédigée par tous les participants afin d’être remis au chef de l’état concernant les solutions et les revendications actuelles.

Le président de la Fcc a d’ailleurs soutenu, « nous savons qu’il y a une crise d’énergie qui ne cesse de s’intensifier pratiquement dans le pays. Il y a des villages qui passent des mois sans électricité. Et cela affecte la vie des citoyens. » Les questions concernant les produits importés sur le territoire comorien ainsi que le manque de ressources pour l’éducation ont également été soulevés.

Des désaccords se font sentir concernant le paiement des factures d’électricité pour chaque ménage. Selon un ressortissant de Bambao yadju, « il n’est pas question de payer l’obscurité ou une télévision qui n’est pas opérationnelle.  » Plusieurs scénarios de revendications ont déjà été soulevées par les participants à cette réunion. Aucune ne fait pour l’instant mention de violence.

Pour ce cas précis, aucun politicien n’est venu à la réunion pourtant la question les concernerait directement, comme l’explique la représentante de l’entreprenariat féminin, Naama Idriss. La présidente de l’Efoicom a d’ailleurs souligné, « des situations pareilles ont provoqué le printemps arabe.  » Elle estime que « la seule et unique solution pour réveiller les autorités comoriennes est de boycotter les prochaines élections de décembre. Et d’ajouter, «  cette crise ne nous permet pas de voter. Nous devons bouder les armes. » Il est clair donc que cette crise lèsera beaucoup le gouvernement par rapport aux élections si ces derniers ne s’éveillent pas et trouvent rapidement des solutions.