Une nouvelle forme de monnaie virtuelle baptisée XtraMiles fait son entrée sur l’île Maurice par l’entremise de l’AfrAsia Bank.
Implantée à l’
île Maurice, l’AfrAsia Bank vient de lancer un nouveau programme de fidélité destiné aux détenteurs de MatserCard et Titanium. Il s’agit d’une nouvelle monnaie virtuelle baptisée XtraMiles, introduite pour la première fois sur le continent africain.
D’innombrables possibilités s’offrent aux utilisateurs de ces XtraMiles, selon la banque mauricienne, qui se positionne comme un pionnier de ce nouveau moyen de paiement en Afrique. Selon le site afrique7.com, les clients de l’AfrAsia Bank ont désormais l’opportunité de cumuler des XtraMiles, qui leur permettent notamment de faire des réservations en temps réel auprès de 450 compagnies aériennes et plus de 200 000 hôtels dans le monde.
Ils auront la chance de gagner des XtraMiles supplémentaires en fonction de la fréquence des transactions opérées avec leurs MatserCard et Titanium. A chaque fois qu’ils utilisent leurs cartes bancaires dans le cadre des dépenses quotidiennes, dépôts bancaires ou autres, ils amasseront des gains, qui seront reversés automatiquement sur leurs comptes.
L’AfrAsia Bank a présenté sa nouvelle forme de bitcoin comme « une monnaie sécurisée », en vantant notamment sa fiabilité et sa simplicité. Très pratiques et faciles à utiliser, ces XtraMiles permettent à leurs utilisateurs de faire la réservation sans se déplacer ni subir une longue attente sur un site internet surchargé.
Il leur suffit juste deux, trois clics pour que le monde s’ouvre à eux : ils peuvent notamment choisir leur destination, le tarif ou encore le vol qui leur convient. « Avec les XtraMiles, il n’y a aucun traitement manuel, toutes les transactions du client se font sur la plateforme électronique. A chaque opération, le client reçoit automatiquement ces XtraMiles qui sont enregistrés sur son compte », explique afrique7.com, qui évoque un procédé innovant.
Pour leur premier lancement sur le sol mauricien, les XtraMiles seront utilisés par un cercle restreint de clients de l’AfrAsia Bank. En effet, les analystes locaux estiment qu’il faudra encore du temps pour pouvoir réaliser une large diffusion de ces outils de paiement auprès du grand public.
La réticence des consommateurs à s’adapter au changement, ou encore des risques de fraudes et de perte, des problèmes de sécurité… sont notamment considérés comme un frein à la vulgarisation de ces monnaies virtuelles. Il n’est pas exclu que les usagers puissent tout perdre en un seul clic. Selon afrique7.com, « les hackers les plus entraînés ont réussi à passer des nivaux de sécurité supposés infranchissables ».