Un garçon âgé de 13 ans a été aspergé d’un produit inflammable et brûlé par ses camarades de classe. Souffrant de graves brûlures au visage, à la tête et au bras, il est hospitalisé à l’hôpital Victoria.
Dans sa version en ligne, l’Express de Maurice rapporte qu’un garçon de 13 ans est actuellement pris en charge à l’unité des grands brûlés de l’hôpital Victoria après avoir été gravement brûlé au visage, à la tête et au bras.
Il aurait été aspergé d’un produit inflammable par ses camarades de classe avant que ces derniers ne mettent le feu sur ses vêtements. L’incident, dont les circonstances restent inconnues, s’est produit vendredi dernier. Le père de la victime, qui a déposé une plainte à la police de Plaine-des-Papayes, affirme que malgré ses graves brûlures, son fils n’est plus en danger.
« Son état demeure stable » mais « la police attend que le garçon se remette pour prendre sa version des faits », précise l’Express de Maurice. Suite à cette affaire, le spectre de la violence scolaire refait surface à Maurice.
En effet, le garçon a raconté à son père qu’il s’est fait agresser dans la cour de son école durant la pause déjeuner. D’après ses dires, un groupe d’élèves avait en sa possession une bouteille de diluant dont il utilisait comme jouet. Immédiatement, ce jeu dangereux a pris une tournure désolante.
« Il m’a dit que les autres élèves l’ont aspergé de ce produit avant de craquer une allumette », relate le père, un habitant de Plaine-des-Papayes. Grièvement brûlé, l’enfant a été secouru par les responsables de l’école, qui l’ont ensuite conduit à l’hôpital. Mais le père affirme que ce sont les médecins qui l’ont prévenu de l’hospitalisation de son fils.
« L’école ne m’a pas informé de cet incident », déplore le père de famille. Il confie qu’il a été choqué de voir son fils à l’hôpital. « Je ne savais pas comment il a atterri là car je l’avais envoyé dans une école coranique. Il y passe la semaine et rentre à la maison les week-ends », et cela depuis plus d’une année déjà.
Selon l’Express de Maurice, cet enfant n’en était pas à sa première agression à l’école. « Il raconterait souvent à son père que les autres élèves le torturent. Son père a demandé au responsable de l’école que son fils soit protégé de ses ‘bourreaux ’ », une demande qui serait restée sans suite. Contactée par la presse locale, la direction de l’école n’a pas souhaité faire de commentaire sur cette affaire.