Les parents du Mauricien, accusé d’un triple meurtre au Canada, n’ont pas eu de nouvelles du jeune homme depuis son arrestation il y a près d’une semaine.
Inquiets, les parents de Shakti Ramsurrun - suspecté d’avoir tué sa femme et ses beaux-parents - se sont rendus au ministère des Affaires étrangères à Maurice pour obtenir de l’aide, affirme L’Express de Maurice.
Shakti Ramsurrun, auteur présumé d’un triple meurtre à Gatineau au Canada, n’a plus donné de nouvelles depuis son arrestation. Ce jeune mauricien de 28 ans est accusé d’avoir tué à coups de couteau sa femme âgée de 21 ans Anne-Katherine Powers, ainsi que la mère et le beau-père de celle-ci, Louise Leboeuf âgée de 63 ans et Claude Lévesque âgé de 58 ans. Ce drame s’est déroulé le jeudi 24 mai 2012.
D’après les renseignements fournis sur place, le jeune homme « ne pourra disposer des services d’un avocat que lorsque la police aura complété son enquête ». Ses parents installés à Maurice se disent inquiets faute de pouvoir entrer en contact avec lui. Ceux-ci en appellent aux autorités locales pour intervenir en leur faveur.
« Nous avons approché le ministère des Affaires étrangères pour exprimer notre inquiétude devant notre incapacité de nous mettre en contact avec Shakti, ne serait-ce que pour lui faire comprendre que nous le soutenons dans cette épreuve qu’il traverse », indique un des proches parents du suspect mauricien.
Interpellé le jour du drame, Shakti Ramsurrun a été placé en détention policière, où il est privé de toute communication avec sa famille résidant à Maurice. «
La dernière fois qu’il a pu parler à sa mère, c’était le jeudi 24 mai 2012 », quand
la tragédie a éclaté à Gatineau.
Immigré au Canada depuis 2010, le jeune Mauricien a obtenu un permis de résidence permanente en décembre dernier. Il est père d’un enfant de 15 mois, né de son mariage avec la jeune Canadienne Anne-Katherine Powers, rencontrée en 2009 sur un bateau de croisière, où il travaillait comme serveur. Après le meurtre de sa mère, le bébé a été pris en charge par les autorités canadiennes.
Source : L’Express.mu