Nouveau rebondissement dans l’affaire Michaela Harte, la touriste irlandaise retrouvée morte dans sa chambre d’hôtel en janvier dernier à Maurice. Les tests ADN effectués sur les quatre suspects mauriciens se sont révélés négatifs. En revanche, l’innocence du mari de la victime a été mise en doute.
Lors de l’audience préliminaire qui s’est tenue ce mardi 21 juin au tribunal de Port-Louis, la défense a demandé que l’époux de Michaela Harte, John Mc Areavey, soit convoqué à la barre pour être soumis à un contre-interrogatoire. Des traces génétiques du footballeur irlandais ont été trouvées sur le sac en plastique qui a servi à couvrir le visage de sa femme lors du drame, selon les résultats des analyses menées par le Forensic Science Laboratory (FSL).
Un autre revirement inattendu est survenu lors de l’enquête préliminaire au parquet de Port-Louis. Les tests ADN concernant les quatre suspects mauriciens se sont avérés non-concluants. L’avocat de la défense Me Sanjiv Teeluckdharry compte se servir de ces nouveaux éléments pour défendre ses clients. Le suspect numéro un, le valet de chambre de l’hôtel Legends, Avinash Treebhowon, pourrait donc être disculpé en dépit de ses aveux (cf "Un valet de chambre avoue avoir étranglé la touriste irlandaise").
De même, ses deux camarades Sandip Mooneea et Raj Theekoye pourraient également être innocentés. Cependant, des empreintes génétiques appartenant au quatrième suspect, Dassen Narainen, ont été retrouvées dans la chambre 1025, le lieu du crime. Le profil ADN de Dassen Narainen a été décelé sur la poignée d’une armoire et sur la fausse carte magnétique dont il était en possession.
En conséquence, l’enquête sur le meurtre de Michaela Harte pourrait être remise en question suite à ces nouveaux développements. L’Irlandaise avait été retrouvée morte dans sa chambre d’hôtel le 10 janvier 2011 à Maurice alors qu’elle était en lune de miel avec son époux John Mc Areavey.