Maurice veut mettre à profit son potentiel aquacole pour relancer la croissance économique. Un vaste chantier dédié à la pisciculture, la culture des algues et des perles doit voir le jour sur la côte Est de l’île.
Maurice veut rendre l’économie bleue plus rentable, en misant sur son potentiel aquacole. Un vaste chantier comprenant 22 sites répartis à travers la côte Est de l’île est envisagé pour mettre à profit ses ressources issues de la mer.
La pisciculture, la culture des algues et l’élevage des huîtres perlières…Au moins huit espèces marines seront exploitées, et « la liste sera également élargie si le besoin se fait ressentir », révèle le journal local Le Matinal. Les futures fermes aquacoles mauriciennes devraient permettre de générer jusqu’à 1 000 emplois pour une production annuelle de 39.000 tonnes de poissons notamment.
Ce projet, censé relancer la croissance économique, doit voir le jour très prochainement sous l’égide du Board of Investment (BOI), en collaboration avec le ministère de la Pêche, de l’Institut Océanographie de Maurice (MOI) et du Mauritius Research Council (MRC).
Les sites identifiés pour l’implantation de ces fermes aquacoles, sont entre autres, « les Salines, Tamarin, AFRC, Ville Valio, Pointe Oscorne, Le Val, La Ferme, Le Morne, Bambous, South West Olive Bank, North East Pineapple Bank, Horseshoe Bay, South Horseshoe Bank, West Marianne Island, North East Jonchée Bank, East Bambou Point (1), East Bambou Point (2), West Reef Point, South Diamond Reef, South Big Pass Point, West Flammand Island », conclut Le Matinal.