Impliqué dans une affaire de viol collectif, un Français a menacé de se suicider hier dans l’enceinte de l’Ambassade de France à Maurice.
Il est l’un des
trois Français accusés par une jeune Mauricienne de 22 ans d’un viol collectif il y a 15 mois passés, selon
L’Express de Maurice. Sous le coup d’une interdiction de quitter le territoire mauricien et privé de la garde de ses enfants en France, l’homme, âgé d’une cinquantaine d’années, a menacé de mettre fin à ses jours dans l’enceinte de l’Ambassade de France à Port-Louis.
« J’en peux plus, j’en ai marre ! », aurait-il écrit dans un texto envoyé un ami, co-accusé dans cette affaire.
Le ressortissant français du nom de Régis Van Cauteren se dit innocent des faits dont on l’accuse et il affirme être en possession d’une vidéo pouvant le disculper. Pour cette raison, il s’est présenté dans les bureaux de l’ambassade pour exposer son cas.
Mais un diplomate avec qui il a eu rendez-vous lui a fait comprendre qu’il était impossible de lui venir en aide dans une affaire qui relève de la compétence de la justice mauricienne. Non satisfait du résultat de sa démarche, « Régis Van Cauteren a refusé de quitter l’ambassade de France », relate L’Express de Maurice.
Désespéré, le père de famille a menacé de se suicider. « J’en peux plus, j’en ai marre ! », a-t-il écrit dans un texto envoyé à un ami, co-accusé dans cette affaire de viol collectif. Très vite, ses menaces de suicide se sont ébruitées sur la radio locale. Sans tarder, ses amis ont accouru à son secours et son avocat, Me Rama Valayden, a été alerté. Ce dernier a finalement réussi à le raisonner et à le ramener à son bureau.
Pour autant, son acte s’est révélé payant. Un recours faisant état de la vidéo censée l’innocenter a déjà été déposé auprès du Directeur des poursuites publiques (DPP), et l’affaire sera appelée en cour de Mapou sous peu, d’après L’Express.
Il y a environ 15 mois, une jeune femme de 22 ans a allégué que Régis Van Cauteren et ses deux amis Français ont abusé d’elle ainsi qu’une amie Réunionnaise, dans la région de Grand-Gaube en mars 2011 après une virée en boîte de nuit. L’accusatrice, de nationalité mauricienne, vit en concubinage avec un Français de 73 ans qui se trouve être un partenaire dans une affaire de restauration avec l’un des trois présumés violeurs. Autre détail intriguant : la jeune femme a expliqué à la police qu’elle avait déjà entretenu une liaison amoureuse avec l’un d’eux.
Les trois hommes, de leur côté, continuent de clamer leur innocence et décrient un complot. Quant à la présumée victime réunionnaise, elle n’a jamais porté plainte et a quitté l’île sœur depuis plusieurs mois.
Source : L’Express.mu