Hier, une réunion des techniciens du Groupe anti-blanchiment de l’Afrique orientale et australe (ESAAMLG) s’est ouverte à Grand-Baie avec la participation de quinze pays membres de l’organisation, parmi lesquels les Seychelles et les Comores. C’est au tour de l’île Maurice de prendre la présidence du conseil ministériel de l’organisation régionale.
Lundi 5 septembre, quinze pays membres de l’ESAAMLG se retrouvent sur l’île Sœur pour faire le point sur leurs actions. Le Groupe anti-blanchiment de l’Afrique orientale et australe (ESAAMLG), une version régionale du Groupement d’Action Financière Internationale (GAFI), a pour ambition de lutter contre la circulation de l’argent sale et le financement du terrorisme.
Cette réunion technique de Grand-Baie a été précédée de la 11e réunion du conseil ministériel de l’organisation prévue pour jeudi 8 septembre prochain. Pour ce deuxième rendez-vous, la participation de l’actuel président du GAFI, l’Italien Giancarlo Del Bufalo est attendue, selon des sources émanant des milieux officiels mauriciens.
La réunion technique qui s’est ouvert lundi a pour objectif de " permettre aux représentants des pays concernés de se pencher sur les progrès réalisés dans l’application des normes du GAFI dans neuf Etats membres : le Botswana, le Malawi, l’île Maurice, la Namibie, l’Ouganda, les Seychelles, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe ".
La réunion du comité technique " examinera également des rapports concernant l’évaluation mutuelle de trois pays : Comores, Kenya et Lesotho et statuera sur la demande d’adhésion de quatre autres pays à l’ESAAMLG : l’Angola, le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ".
En clair, la réunion technique devrait permettre de dégager les tendances concernant le problème de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme en Afrique orientale et australe.
Le ministre mauricien des Finances, Xavier-Luc Duval, qui dirigera la cérémonie d’ouverture officielle de la rencontre, sera appelé à prendre la présidence du conseil.