L’île Maurice occupe le haut du classement africain en termes de diversification, productivité, compétitivité à l’exportation et bien-être des habitants, selon l’African Center for Economic Transformation (ACET).
Un brillant palmarès pour
Maurice, qui caracole en tête du classement de l’ "
African Index on Economic Transformation and Depth", un indicateur de transformation économique, du progrès et du développement, mesuré à l’échelle du continent africain.
Selon Le Mauricien, le rapport 2014 du Centre africain pour la transformation économique (ACET) fait ressortir que l’île sœur a excellé en termes de diversification, productivité, compétitivité à l’exportation et bien-être des habitants.
Maurice se place bien au dessus du lot, devant une vingtaine d’autres pays africains dont l’Afrique du Sud, la Côté d’Ivoire, l’Ouganda, le Kenya et le Gabon, précise le quotidien mauricien.
Le rapport ACET note également une bonne performance de Maurice en ce qui concerne la compétitivité à l’exportation, en mettant en relief « la part relative des exportations de biens et de services dans le PIB ». L’île récolte aussi de bonnes notes au niveau de la productivité et du bien-être des habitants.
Pour établir son classement, l’ACET s’est penché sur plusieurs critères, notamment la diversification de la production et des exportations ; la compétitivité à l’exportation et les profits ; les hausses dans la productivité ; le rehaussement technologique et l’amélioration du bien-être économique des habitants, en particulier le développement de l’
emploi productif formel, comme le détaille Le Mauricien.
Globalement, l’île Maurice a réussi haut la main son évaluation, sauf dans le domaine des technologies, où elle est reléguée à la 14ème position, loin derrière l’Afrique du Sud, qui est abonné à la première place depuis plusieurs années, devant le Sénégal, l’Ouganda, le Nigeria, le Botswana, la Zambie et le Kenya.
Dans son rapport, l’ACET avance une série de propositions pour permettre à Maurice de corriger ses failles et de conquérir le titre de leader dans le continent noir. Il faudra notamment promouvoir « un environnement de politiques macroéconomiques prudentes propices aux activités économiques et l’esprit d’entreprise en général, et en particulier un environnement qui permet aux entreprises privées de se développer ». De plus, l’ACET exhorte également l’Etat mauricien à jouer pleinement ses « rôles économiques et à collaborer avec le secteur privé (et d’autres parties prenantes) dans la définition des stratégies de transformation cohérentes et à poursuivre les initiatives de transformation spécifiques ».