Gwendoline Defente/AP/SIPA
Pour des raisons de sécurité liées à la météo, les opérations de Lianyungang Dali Underwater Engineering Co Ltd et Hong Kong Lidada Ocean Engineering Co Ltd, missionnés par le Japan P&I Club pour découper le reste du Wakashio, ont dû être stoppées.
Le lundi 18 octobre, comme le rapporte L’Express Maurice, Georges Ah Yan et Laurent Brummel, du Forum des citoyens libres, habitants de Mahébourg, se sont rendus sur les lieux où git l’épave du Wakashio. "Nous recevons beaucoup de doléances de la part des pêcheurs car la situation n’est pas encore retournée à la normale", a fait savoir le travailleur social Georges Ah Yan au média local.
> À lire aussi : Maurice : le capitaine du MW Wakashio a tenté de s’évader de la prison avec d’autres détenus
Laurent Brummel, à la tête d’un centre de plongée à Mahébourg - et ayant quelques connaissances en environnement marin, a expliqué que "l’impact est conséquent. On n’a pas fini de découvrir l’impact du Wakashio sur ce magnifique lagon qui était jusqu’ici vierge". Selon lui, dans certains endroits, le sable a envahi les passages pour bateaux, ce qui complique la navigation lors des marées basses. Et les pêcheurs se plaignent que les poissons aient disparu dans les parages…
"Je pense que l’épave va rester pour toujours. C’est bien trop délicat de tout démanteler", déplore M. Brummel… "Nous sommes plus sceptiques que jamais".
> Nos articles sur Maurice
> Notre dossier sur le naufrage du Wakashio
