La Cour suprême de Maurice a rejeté le recours fait par Armand Apavou pour contester la vente de ses 4 hôtels, placés sous administration judiciaire sur l’île. Ce dernier est déterminé à poursuivre son combat.
Armand Apavou conteste la mise en liquidation de ses 4 hôtels à Maurice. Il a déjà initié un premier recours auprès de la Cour suprême à Maurice mais cette dernière a rejeté sa démarche. Le propriétaire de La Plantation, Indian Resort, Mornéa et Le Moreva ne s’avoue pas vaincu pour autant. Il compte recourir à toutes les voies légales pour que le processus de vente soit gelé.
« Je ne suis pas un homme abattu. Je suis par contre révolté et choqué de la manière de faire du Receiver-Manager », a déclaré Armand Apavou à L’Express de Maurice. Sattar Hajee Abdoula, l’administrateur liquidateur chargé de faire appliquer les procédures de mise en vente, agirait sur instruction de trois banques commerciales- la Barclays Bank of Mauritius, MPCB Ltd et Bank One- confie Armand Apavou.
Il s’interroge du fait que ce soit ces institutions qui lui doivent au total Rs 550 millions (près de 13, 40 millions €) qui demandent cette procédure alors que la
State Bank of Mauritius, son «
principal créancier, avec un niveau d’endettement de Rs 1,6 milliard (l’ équivalent de 39 millions €, ndlr) n’a pas été jusqu’à mettre en liquidation ces hôtels qui disposent en tout de 760 chambres et donnent des emplois directs à 1 500 personnes ».
« Quelle est la logique de mettre en liquidation quatre hôtels pour récupérer Rs 550 millions alors que nous avons des actifs de plus de Rs 9 milliards ? », se demande ainsi Armand Apavou qui réitère sa détermination à vouloir tout faire pour stopper cette liquidation, qui, selon lui est un peu « précipitée ».
« Je ferai tout pour garder le contrôle de mes hôtels : j’ai même recherché le soutien de mon ambassade à Maurice », a-t-il assené. Le propriétaire du groupe réunionnais de rajouter qu’il multiplie actuellement les démarches pour redresser la situation financière de ses 4 hôtels sur l’île. Il se dit prêt à « louer une partie des hôtels » à des opérateurs de l’île de façon à pouvoir payer ses créanciers. S’il le faut, il cèderait même un de ses établissements, a-t-il dit.
Répondant aux critiques d’Armand Apavou, l’administrateur liquidateur a affirmé sur lexpress.mu avoir respecté tous les textes en vigueur dans l’exécution de cette liquidation. Après appel d’offres, les candidatures de deux groupes dont Attitude Resort, sont actuellement à l’étude, a-t-il indiqué.