Rien que pour le premier semestre de cette année, l’association mauricienne du Planning Familial a déjà recensé 176 cas d’abus sexuels sur enfants et 76 grossesses précoces.
« La situation est alarmante à Maurice », avait expliqué sur Défi Media Alexandra Schaub, membre du comité de Pédostop, abordant la question de la pédophilie, un mal qui ne cesse de faire de nombreuses victimes sur l’île voisine.
De janvier à juin dernier, la Mauritius Family Planning and Welfare Association (MFPWA) avait enregistré 176 cas d’abus sexuels sur enfants. La même association avait répertorié plus de 200 cas identiques en 2012 contre 181 un an plus tôt, comme le rappelle Indian Ocean Times.
La gravité de la situation a contraint les autorités de l’île à prendre des dispositions fermes. A partir de janvier 2014, l’éducation sexuelle sera désormais présentée comme une matière à part entière et sera introduite dès la fin du primaire.
Selon le ministère mauricien de tutelle, un enfant mieux informé saura reconnaitre plus facilement les abus qu’on lui fait subir et aura par la suite le courage de dénoncer de tels actes.
Ainsi, l’éducation se concentrera principalement sur « la connaissance de son corps, la procréation, l’aspect psychologique… ».
Avoir le maximum d’informations protégera également les jeunes contre la grossesse précoce, une situation à laquelle se sont exposées 76 mineures durant les six premiers mois de cette année, selon la MFPWA.