Imraan Hossany, le directeur de l’hebdomadaire mauricien Sunday Times a passé la nuit en cellule policière , accusé d’avoir agressé un journaliste irlandais venu couvrir le procès de l’affaire Harte.
Le directeur de Sunday Times a été entendu par la police mercredi à la suite d’une plainte pour agression déposée par un photographe irlandais, qui assure la couverture médiatique de l’affaire Harte à Maurice. Le reporter du journal Irish Daily Mail, Joseph Francis Dunne, accuse Imraan Hossany de l’avoir agressé alors qu’il prenait ses photos devant son domicile mardi soir.
Une accusation réfutée par le patron de l’hebdomadaire mauricien, qui a pourtant été inculpé sous une charge provisoire d’agression par le tribunal de Port-Louis. « Je l’ai bousculé, tout en évitant qu’il ne pointe son objectif sous mon nez. C’est alors qu’il a pris son appareil en plein visage. Je ne l’ai pas agressé », se défend Imraan Hossany dans les colonnes de Defimedia.
Arrêté mercredi à la suite de la
publication des photos de la dépouille de Michaela Harte, le directeur Sunday Times se trouve confronté à un nouvel ennui judiciaire.
« Imraan Hosany n’a pu rentrer chez lui après sa comparution ». Il a été conduit aux Casernes centrales pour s’expliquer sur la publication des clichés du corps sans vie de Michaela Harte. Le soir, il n’a pas eu à payer une caution car la caisse de la Cour du tribunal de Port-Louis était déjà fermée, relate Defimedia.
Imraan Hossany a dû passer la nuit en cellule policière à la prison d’Alcatraz en attendant sa comparution prévue ce jeudi 19 juillet. Le journaliste mauricien « pourrait être provisoirement inculpé d’outrage à la moralité publique et religieuse », d’après Defimedia.
Imraan Hosany est au cœur d’une controverse après la publication, dimanche dernier, dans la dernière édition de Sunday Times, des photos de la dépouille de Michaela Harte. Ces clichés, publiés trois jours après le verdict prononcé en Cour d’assises acquittant les présumés meurtriers de l’Irlandaise, ont ravivé la colère et la tristesse des familles de la victime et des autorités irlandaises et mauriciennes.
Source et photo : Defimedia