Pour la 10e édition des Jeux des îles de l’océan Indien qui va se tenir à Maurice, le tennis, le handball font partie des disciplines sacrifiées parmi tant d’autres.
Durant la 10e édition des Jeux des îles de l’océan Indien ou JIOI, 14 disciplines seront à l’affiche à Maurice si on ne cite que le football, la natation, le cyclisme ou la boxe… Et bien évidemment, il y aura aussi celles qui ont été écartées et sacrifiées comme le tennis, le handball ou encore le karaté.
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Au micro de L’Express.mu, Kamil Patel, président de la Fédération de tennis de Maurice, a annoncé que le tennis faisait toujours partie des JIOI. "Cette discipline a apporté de nombreuses médailles et beaucoup d’émotions", a-t-il renchéri. Et le fait de l’écarter des jeux est une grosse déception pour les joueurs qui se sont déjà préparés depuis 4 ans. "Nos deux meilleures joueuses ont fait une tournée à La Réunion les 3 dernières semaines pour se préparer", a-t-il ajouté. Et elles étaient prêtes pour la compétition inter-île. "C’est bien dommage, très dommage", -a-t-il conclu.
Cette impression est également partagée avec les adeptes du handball qui est aussi une autre discipline sacrifiée des JIOI à l’image de Jason Chellen, ancien joueur de la sélection mauricienne. Pour lui, la décision de choisir cette discipline ou pas ne devait pas être prise suivant le nombre de médailles ou de résultats. "C’est une bonne discipline, très sportive", a-t-il souligné en précisant que la nouvelle génération a déjà préparé ces jeux et "c’est 4 ans de perdu".
C’est aussi l’avis d’Axelle Julie, une joueuse qui a confirmé que durant la coupe de club inter-île en 2018, l’équipe mauricienne de handball a battu celles de Mayotte et de La Réunion. Et les JIOI devraient être une continuité pour monter en puissance, mais "là, c’est un gros coup de frein".
Interrogé sur les choix de disciplines, Philippe Hao Thyn Voon, 2e vice-président de l’équipe de Coji et président du Comité olympique mauricien a annoncé que c’est le gouvernement qui a "le dernier mot". Parce que toutes les dépenses et toute l’organisation dépendent du gouvernement, alors c’est lui qui choisit les disciplines. "Les membres des Comités ne font que donner leur avis et conseiller, mais ils n’ont pas le droit de choisir ni d’imposer", a-t-il expliqué.
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