Illustration/KLEIN GILLES/SIPA
Un policier âgé de 38 ans voulait juste faire une mauvaise blague à son amie qui travaille à l’Independent Commission against Corruption (ICAC). Son alerte à la bombe a pourtant dégénéré.
Kevin Conhyedass, 16 ans au service de la police et actuellement au poste de ’constable’, s’est expliqué aux enquêteurs après avoir lancé une alerte à la bombe au sein de l’ICAC mercredi. Il leur avait indiqué avoir pris la carte SIM de sa sœur pour envoyer un SMS à son amie policière. "Bonjour est-ce que vous travaillez bien à l’ICAC ? C’est juste pour vous informer qu’il y a une bombe dans les toilettes des femmes", lit-on dans le texto.
La Senior Corruption Prevention Officer a reçu le message vers 13h (heure locale). Il a été suivi d’un appel manqué du même numéro. Dans le doute, elle a tout de suite informé ses supérieurs. Les responsables ont pris la décision d’évacuer les lieux dans le calme vers 14 heures (heure locale), alors qu’une conférence s’y tenait dans le cadre de l’Africa Anti-Corruption Day.
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La Bomb Disposal Unit de la Special Mobile Force et la police de Moka a rapidement fouillé les lieux. Mais après deux heures de recherche, ils n’ont trouvé aucun engin explosif. Ils ont donné le feu vert pour la reprise des activités de l’organisme.
Le ’constable’ a indiqué à l’inspecteur Cowlessur et la Criminal Investigation Division de Moka qu’il ignorait totalement qu’une réunion s’y tenait.
Le policier a comparu devant le tribunal de Moka jeudi pour ’bomb hoax’ (fausse alerte à la bombe en français). Il a dû payer une caution de 8 000 roupies pour être remis en liberté conditionnelle.
Selon ses collègues, Kevin Conhyedass est quelqu’un de sérieux dans son travail.
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(Source : lexpress.mu)