Un passeur Indien condamné à la prison à vie pour trafic de drogue dans l’île soeur, à réclamé sa remise en liberté à son retour dans son pays natal. Il se base sur la pureté de l’héroïne trouvée sur lui pour faire réduire sa peine, selon le site d’information mauricien, lexpress.mu.
Cette affaire a fait couler beaucoup d’encre dans les journaux de la péninsule indienne. Prem Kishor Raj, un jeune Indien avait été arrêté à l’aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam de l’île Maurice, en 1996 avec en sa possession 371,3 grammes d’héroïne.
A la suite de son procès, le jeune homme avait été condamné à la prison à vie en décembre 1997. Sa peine a ensuite été commutée à trente ans de servitude pénale.
Grâce aux conventions signées entre l’île Maurice et l’Inde, le passeur a été rapatrié dans son pays natal en 1998, pour y purger le reste de sa peine.
Néanmoins, une fois arrivé dans son pays, Prem Kishor Raj a saisi la justice Indienne en expliquant que si l’on se basait sur la pureté de la drogue saisie sur lui en 1996, l’héroïne ne représenterait plus que 22 grammes. En s’appuyant sur ces informations, l’avocat du jeune homme a déclarer que son client aurait dû purger qu’une peine maximale de dix ans de prison.
Prem Kishor Raj a aussi relevé une erreur dans ses documents administratifs. En effet, sur les papiers relatifs à sa condamnation, il est inscrit qu’il a été trouvé coupable en janvier 1999 au lieu de décembre 1997.
La justice indienne a maintenant six semaines pour donner suite aux recours du jeune homme. La décision des autorités de la Grande Péninsule est très attendue car elle pourrait influencer les condamnations des autres détenus Indiens rapatriés.