Maurice a bondi de neuf places dans le classement mondial du World Economic Forum sur la compétitivité et occupe désormais le 45è rang parmi 148 pays et le 1er au niveau de l’Afrique subsaharienne.
L’île Maurice conserve sa position de leader en Afrique subsaharienne en terme de compétitive selon l’édition 2013-2014 du Rapport global du World Economic Forum (WEF).
Parmi les critères ayant avantagé l’île sœur : « l’apport d’institutions publiques relativement solides et transparentes (39e place sur 148), de droits de propriétés intellectuelles, d’une indépendance judiciaire forte et d’un gouvernement efficace (29e place) », comme le relate le journal Le Mauricien.
Le rapport attribue entre autres la 14è place mondiales aux institutions privées mauriciennes, jugées hautement responsables « tout en appliquant des normes comptables élevées et en veillant à la protection des investisseurs ».
Le WEF loue par ailleurs les efforts de Maurice pour proposer des infrastructures aux normes régionales, notamment les routes, les ports et le transport aérien. Ce progrès lui a valu la 50è place mondiale tandis que « la sophistication des opérations dans le marché financier » l’a classé au 26 rang. Le rapport note surtout « un meilleur accès à différents types de financements et services financiers ».
En termes de compétitivité, les trois marches du podium sont occupées par la Suisse Singapour et la Finlande. Au niveau régional où la place de leader est donc détenue par Maurice, ce sont l’Afrique du Sud(53e), le Botswana (74e position), les Seychelles (80e), la Namibie (90e), la Zambie (93e), le Kenya (96e) et le Gabon (112e), qui sont également les mieux notées.
Le rapport note toutefois pour Maurice une faible contribution des femmes à la main-d’œuvre totale et un sous effectif des scientifiques et ingénieurs, ce qui lui a valu le 102è classement mondial.
