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L’île Maurice avait prévu de renforcer ses contrôles sanitaires face à une épidémie régionale de chikungunya. L’obligation de présenter un test PCR négatif pour les voyageurs réunionnais a été cependant reportée. Elle devait pourtant prendre effet le 9 avril.
Le décret mauricien, qui imposait un test PCR négatif pour le chikungunya aux voyageurs en provenance de La Réunion, devait entrer en vigueur le mercredi 9 avril. Cependant, le gouvernement a annoncé son report après avoir pris en compte les doléances des autorités réunionnaises et les préoccupations des professionnels du tourisme. Ces derniers craignent des répercussions économiques.
À La Réunion, l’épidémie de chikungunya atteint des niveaux alarmants, avec plus de 6 000 nouveaux cas chaque semaine. Depuis le début de l’année, plus de 20 000 personnes ont été infectées, et deux décès ont été déplorés. À la date du 1er avril, l’île Maurice a recensé 19 cas locaux et 7 cas importés. Mayotte et Rodrigues ont respectivement enregistré 12 et 3 cas.
Le gouvernement mauricien a prévu des mesures de précaution, mais a finalement décidé de reporter l’entrée en vigueur du décret. "Suite aux doléances des autorités réunionnaises et de l’Ambassade de France à Maurice concernant l’application du décret No. 34 de 2025, relatif au test PCR exigé pour les passagers réunionnais, il a été décidé de repousser son entrée en vigueur à une date ultérieure", indique le communiqué du Ministère de la Santé et du Bien-être de l’île.
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