Le quartier de Poste-de-Flacq est endeuillé par cette mort tragique. Les soins prodigués au cours de son hospitalisation pour ranimer la petite Ghirisha n’ont pas suffi pour la rétablir.
La petite fille était "douce, souriante et amusante", raconte le site defimedia.info aujourd’hui. Le drame a eu lieu samedi dernier. Tous espéraient un miracle : "Je croyais qu’elle allait s’en sortir. Nous sommes terrassés par le chagrin. Notre monde s’est écroulé. Ma fille était source de bonheur. Ses rires et ses cris résonnent encore dans ma tête", raconte Rajesh, le père de la petite fille.
La mère, Parvati, n’arrive pas à accepter la mort de sa fille. Elle s’est murée dans le silence. "Mon épouse se trouvait dans la chambre pour prendre les vêtements de la petite, car elle s’apprêtait à lui donner son bain, quand elle a entendu ses cris. Lorsqu’elle s’est précipitée pour voir ce qui se passait, elle a l’a vue au sol, saignant du nez et de la bouche. Ces images reviennent en boucle dans sa tête", poursuit Rajesh.
La fillette devait faire ses premiers pas à l’école primaire le 11 janvier. "Elle était vraiment heureuse et attendait cette nouvelle aventure avec impatience. Nul ne savait que la mort l’emporterait, brisant tous ses rêves et les nôtres aussi ", lâche sont père.
Samedi 13 décembre, la petite était sur le balcon de sa maison. Sa mère était est à l’intérieur. "Elle se balançait sur la rambarde. Je pense qu’elle a perdu l’équilibre et qu’elle est tombée. Elle a chuté du balcon, soit d’une hauteur de 12 à 13 rangs de parpaings", explique le père. La petite a été transportée à l’hôpital de Flacq par ses proches.