Le procès de 12 présumés pirates somaliens reprend à Maurice avec l’éventuelle intervention par vidéoconférence de trois officiers de la marine américaine ayant participé à l’interpellation le 5 janvier 2013.
Trois mois après l’ouverture de leur procès, les 12 ressortissants somaliens retournent en cour intermédiaire mauricienne pour être jugés pour une tentative d’attaque contre un navire commerçant au large la Corne d’Afrique, en janvier 2013.
Par le biais de son interprète, un des présumés a fait part de ses doléances à la cour par rapport à la lenteur de la justice mauricienne. "Nous faisons une requête à la nation et à la cour pour que ce procès se termine très bientôt", a déclaré celui-ci vendredi à la reprise du procès. Un autre prévenu a exigé pour sa part la présence physique et non via une vidéoconférence des officiers américains devant témoigner dans cette affaire.
D’ici le jeudi 13 février, la cour mauricienne devra se prononcer sur ces deux requêtes, selon Indian Ocean Times.
Pour rappel, six Somaliens, armés de grenades propulsées par fusée, a tenté de rapprocher un navire de commerce qui circulait entre les côtes somaliennes et Mogadiscio le 5 janvier dernier. L’attaque a été avortée in extremis grâce à l’intervention héliportée d’une équipe de l’USS Halyburton, une frégate opérant pour le compte de l’Otan Ocean Shield. Celle-ci est rejointe aussitôt par des éléments du navire français Surcouf- en mission dans la zone pour l’opération Atalante- ainsi qu’une patrouille de la force aérienne allemande.
Cette opération conjointe a permis d’appréhender au total 12 présumés pirates. Agés entre 20 à 45 ans, ils se déclarent tous comme des pêcheurs de profession. Ils ont été
transférés à Maurice le 25 janvier 2013 après avoir été retenus à bord du navire Surcouf.