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Ce jeudi 29 février, la Nouvelle-Zélande, alors l’un des rares pays occidentaux à ne pas avoir franchi cette étape, a désigné l’intégralité du Hamas comme une "entité terroriste". Wellington estime que l’ensemble du mouvement islamiste, dont sa branche politique, sont responsables des massacres du 7 octobre.
Le Premier ministre Christopher Luxon a dit : "les attaques terroristes du Hamas en octobre 2023 ont été brutales et nous les avons condamnées sans équivoque". De ce fait, la Nouvelle-Zélande marche dans les pas de l’Union européenne, le Royaume-Uni, l’Australie, les États-Unis, et le Canada, qui avaient déjà qualifié la branche armée et politique du Hamas comme étant "terroriste". Conformément à la législation néo-zélandaise, cette désignation entraîne le gel de tous les actifs de l’entité terroriste dans ce pays et rend toute transaction avec elle impossible.
Toutefois, Christopher Luxon a tenu à bien souligner que cette désignation n’empêche ne va pas empêcher sa nation "de fournir une aide humanitaire et une aide au développement futur au profit des civils de Gaza". En effet, cette qualification concerne le Hamas et non mais "le peuple palestinien à Gaza et dans le monde", rapportent les médias français comme 20 Minutes.
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Depuis 2010, Wellington estimait que les brigades Al-Qassam, branche militaire du Hamas, étaient une entité terroriste. Jusqu’à présent, la Nouvelle-Zélande avait été hésitante à emboîter le pas à d’autres nations occidentales en qualifiant l’ensemble du groupe de "terroriste". Ceci s’explique par le fait que le Hamas est à la fois un groupe politique et une entité militaire, jouissant d’un fort soutien au sein de la population palestinienne.
Par ailleurs, des personnalités politiques néo-zélandaises ont demandé l’extension de la désignation "terroriste" aux Israéliens après ses bombardements en représailles contre le Hamas à Gaza. Situation qui sera fort improbable.
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