Un Français qui travaille en Australie a été saisi au niveau de la tête par un crocodile de mer, long de 2 mètres. Il a pu se libérer en donnant des coups de poings à l’animal.
L’histoire incroyable d’Yoann Galeran fait le tour du web actuellement. Ce Français de 29 ans, qui travaille sur des bateaux de pêche en Australie, a échappé de peu à la mort dimanche soir alors qu’un crocodile de mer était sur le point de lui arracher la tête.
Cette attaque s’est déroulée hier soir à Nhulunbuy, dans l’extrême nord de l’Australie, rapporte ce lundi 22 avril Le Figaro.
Le jeune Français devait rejoindre à la nage une annexe lorsque soudainement, il a senti « quelque chose de puissant » heurter sa tête. « J’ai compris que c’était un crocodile », a-t-il raconté à la radio publique australienne.
Interrogé sur la façon dont il a pu se libérer de l’animal, Yoann Galeran explique : « Je me suis juste dit que si je voulais me battre pour survivre, il fallait que je bouge le plus possible ». Le crocodile de 2 mètres l’aurait saisi « entre le haut du corps, côté gauche, et le cou » puis aurait tenté de l’entraîner vers le fond. « Je l’ai frappé où je pouvais » détaille le jeune marin qui s’en sort avec au moins deux plaies au niveau du cou et dans le dos.
Le ressortissant français reconnaît avoir « eu de la chance ». « Si ç’avait été un crocodile plus gros, je n’aurais peut-être plus de tête », continue-t-il. Dans cette zone en effet, ces reptiles aux allures préhistoriques peuvent atteindre jusqu’à 7 mètres de long et peser plus d’une tonne.
Après cette attaque, Yoann Galeran a pu finalement regagner l’annexe et rejoindre les rives. Il a été aussitôt transporté à l’hôpital afin de recevoir les soins d’urgence.
Les eaux salées de cette partie nord tropicale de l’Australie sont infestées de crocodiles depuis que l’animal a été classé parmi les espèces protégées en 1970. En 40 ans, leur population n’a cessé d’augmenter faisant encore plus de victimes humaines.
Cet endroit où Yoann Galeran a été attaqué serait fréquenté par de nombreux jeunes baigneurs. « Il faut faire quelque chose », estime-t-il en avançant en substance qu’il serait plus prudent de tuer l’animal, notamment celui avec qui il a mené une lutte acharnée hier soir.