Différentes mesures sur les armes ont été prises en Nouvelle-Zélande après la fusillade de Christchurch. Les fusils d’assaut y sont désormais interdits.
Il y a presque une semaine, l’Australien Brenton Tarrant a fusillé les fidèles dans les deux mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande faisant ainsi 50 morts et plusieurs blessés. Quelques jours après la tuerie, les inhumations des victimes dont un adolescent qui rêvait d’être gardien de but à Manchester United, se succèdent, d’après le journal Le Figaro.
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De son côté, la Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern a promis un durcissement de la législation permettant l’acquisition d’armes.
En cela, elle annonce, jeudi 21 mars, l’interdiction des armes semi-automatiques et des fusils d’assaut. "Toutes les armes semi-automatiques utilisées dans l’attaque terroriste de vendredi seront interdites dans ce pays", a-t-elle indiqué. En détaillant toutes les mesures, elle a aussi souligné que les chargeurs à grande capacité et autres dispositifs qui permettent des tirs plus rapides seront prohibés.
Cette réforme sera présentée au Parlement début avril, toutefois, une interdiction de facto est déjà entrée en vigueur pour limiter les achats d’armes. "C’est une bonne chose, pourquoi aurions-nous besoin de telles armes dans nos maisons ? ", s’est demandé Kawthar Abulaban, 54 ans, un des survivants à l’attaque.
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