Thomas Padilla/AP/SIPA
Incarcéré depuis l’an dernier, Christian Tein a été remis en liberté. Il était soupçonné d’avoir dirigé un groupe impliqué dans les émeutes en Nouvelle-Calédonie.
Dans la soirée du jeudi 12 juin, Christian Tein a quitté l’établissement pénitentiaire de Mulhouse-Lutterbach, où il était incarcéré depuis près d’un an. Cette libération intervient après une décision de la cour d’appel de Paris, prise dans le cadre d’une instruction sur les émeutes survenues en mai 2024 en Nouvelle-Calédonie. Le militant indépendantiste, placé sous contrôle judiciaire, doit résider chez sa compagne en Alsace et respecter plusieurs obligations. Il lui est notamment interdit de retourner en Nouvelle-Calédonie ou de contacter d’autres personnes mises en cause dans la même affaire, rapportent les médias nationaux comme Europe 1 et Le Parisien.
> À lire aussi : Manuel Valls : ‘Une présence française en Nouvelle-Calédonie est indispensable’
Christian Tein, à la tête du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste) depuis août 2024 et dirigeant de la CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain), est soupçonné d’avoir influencé des mobilisations qui ont entraîné 14 décès et d’importants dégâts matériels. L’analyse de son téléphone n’a pas permis d’établir de lien direct avec des appels à la violence. Les juges d’instruction ont estimé que les éléments réunis à ce stade ne prouvaient pas une organisation d’attroupement armé. Par ailleurs, trois autres militants, Dimitri Qenegei, Guillaume Vama et Erwan Waetheane, ont également été relâchés. La remise en liberté de Steeve Unë, déjà actée, a été confirmée par la justice dans cette même procédure.
> Toute l’actualité en Nouvelle-Calédonie sur LINFO.re