En dépit des attaques mortelles, les Australiens continuent de surfer. Plusieurs dispositifs ont été mis en place pour protéger les usagers. Ces systèmes pourraient être expérimentés à La Réunion.
Entre 2011 et 2012, les autorités australiennes ont enregistré pas moins de cinq attaques de requins mortelles sur la côte Ouest du pays.
Contrairement à La Réunion, où le risque requin a entraîné la fermeture temporaire de plusieurs sites, en Australie, les adeptes de surf continuent de pratiquer leur activité.
Les écoles de surf basées sur la côte Ouest de l’île continent enregistrent toujours autant de demandes d’inscriptions.
En Australie, le risque requin est omniprésent. Les usagers observent régulièrement des squales aux abords des côtes, à proximité des sites de baignade.
Des dispositifs ont été mis en place pour sécuriser au maximum la pratique des activités nautiques. Comme à la Réunion, des maîtres-nageurs - formés pour intervenir en cas d’attaque de requin - opèrent une surveillance accrue des sites fréquentés.
Le travail des MNS sur la plage est complété par les rotations des hélicoptères et les filets de sécurité. Certains de ces systèmes sont critiqués par les scientifiques qui mettent en avant leurs effets néfastes.
Le Gouvernement australien a débloqué en 2012 une enveloppe de cinq millions d’euros dans le cadre de la recherche sur le comportement des requins. Des financements auxquels il faut ajouter ceux alloués au marquage et à la sécurisation des sites.
(Un reportage réalisé par deux étudiants en master pro "Métiers du journalisme", en Infocom, à l’université de La Réunion / Les reportages ont été financés par la mission Profil de l’université de La Réunion).