De nombreux Réunionnais se sont expatriés en Australie pour réaliser leurs rêves. Portrait de quelques uns de ces jeunes qui ont choisi l’île-continent pour concrétiser leur projet professionnel.
Didier, 25 ans, est arrivé en Australie il y a quatre ans. Après avoir voyagé et décroché plusieurs diplômes dans le domaine de la sécurité et de la garde rapprochée, le Possessionnais a posé ses valises en Australie, où il a monté son entreprise.
Le jeune homme est aujourd’hui manager d’une entreprise de transport de fonds à Perth, sur la côte-ouest du pays. Tout n’a pas été facile pour Didier, qui a été confronté à de nombreuses épreuves à ses débuts.
Interrogé sur son expérience en Australie, le Réunionnais en tire un bilan positif et encourage d’ailleurs les autres jeunes à quitter la Réunion pour élargir leurs horizons : "Il y a du boulot, c’est plus facile. Il y a aussi le problème de l’anglais mais il ne faut pas se décourager. Pour l’ouverture d’esprit, c’est bien de voir quelque chose de différent. En Australie, il y a de quoi faire. C’est un super pays, les gens sont accueillants".
Si quelques jeunes Réunionnais s’expatrient en Australie et s’insèrent immédiatement sur le marché du travail, d’autres arrivent sur l’île-continent en tant qu’étudiants. Ils doivent alors enchaîner les petits boulots avant de trouver un emploi stable.
C’est le cas d’Angélique par exemple. Le baccalauréat en poche, la jeune femme s’est envolée pour l’Australie. En parallèle de ses études, la Réunionnaise a multiplié les petits jobs.
Aujourd’hui, elle donne des cours de yoga. Passionnée par cette discipline, Angélique compte se perfectionner pour pouvoir dans quelques années se mettre à son compte, et pourquoi pas ouvrir son studio de yoga dans son île natale.
Dans la vidéo jointe, découvrez les portraits d’autres jeunes Réunionnais qui ont quitté leur île pour vivre leurs rêves en Australie.
(Un reportage réalisé par deux étudiants en master pro "Métiers du journalisme", en Infocom, à l’université de La Réunion / Les reportages ont été financés par la mission Profil de l’université de La Réunion).