L’Australien André Rebelo a été condamné à la perpétuité le 1er avril pour le meurtre de sa mère. Il avait souscrit des assurances vie à son nom afin de récupérer l’argent pour maintenir le train de vie de sa copine influenceuse.
Récupérer près d’un million d’euros grâce aux assurances vie de sa mère. C’était l’objectif d’André Rebelo. Ce 1er avril, l’Australien a été condamné à la perpétuité en Australie pour l’assassinat de sa mère, Colleen Rebelo.
Les faits remontent à l’année 2020. À l’époque, l’homme est en couple avec Gracie Piscopo, une influenceuse qui compte un million d’abonnés sur son compte Instagram. Ensemble, ils ont un enfant. Mais l’ancien chauffeur-livreur de supermarché, devenu trader en cryptomonnaies accumule les dettes. Il ne parvient pas à rembourser les différents prêts d’un montant total de 121 000 dollars.
Une situation dont n’est pas au courant sa compagne. L’influenceuse assure pouvoir gagner près de 8 000 dollars par publication. L’accusé, qui lui aurait promis de gagner près de 500 000 dollars, ne pouvait en réalité pas maintenir son train de vie.
C’est alors qu’un plan machiavélique prend forme dans son esprit. En mai 2020, l’homme de 29 ans souscrit trois assurances vie au nom de sa mère, qui lui permettront d’empocher jusqu’à un million d’euros. Une semaine plus tard, il se rend chez sa mère pour la tuer. C’est son frère, autre fils de la victime, qui découvrira quelques jours après le corps de leur mère, sous une douche, dans leur maison du sud-ouest de l’Australie.
« La personnalité que vous aviez créée aux côtés de Mme Piscopo était plus importante pour vous que votre lien familial avec votre mère. », a résumé le juge Bruno Fiannaca, rapporte Le Parisien.
Bien que la mère ne présente aucun signe de violence, les enquêteurs finissent par suspecter André Rebelo, lorsqu’ils apprennent qu’il a cherché à faire valoir ses droits à l’assurance seulement trois jours après le décès de sa mère. « Il s’agissait d’un délit prémédité, d’un acte monstrueux qui faisait partie intégrante d’un stratagème frauduleux, a indiqué le juge. Vous avez mis en scène votre mère sous la douche pour faire croire qu’elle était morte de causes naturelles. Ce faisant, vous l’avez privée de sa dignité. »
Le mis en cause nie le meurtre de sa mère et indique s’être précipité pour récupérer son argent par crainte d’en être privé. Une justification qui n’a pas suffit à l’empêcher d’être condamné.