Illustration - Koala / Crédit SIPA - Kyodowc118031.JPG k/NEWSCOM
Cette classification, actée par la ministre australienne de l’Environnement Sussan Ley, permet d’offrir un plus haut niveau de protection des koalas, symboles à travers le monde de l’écosystème unique de l’Australie.
Les koalas d’une grande partie de la côte orientale en Australie sont officiellement classés comme étant "en danger". Cette classification a été annoncée ce vendredi et actée par la ministre de l’Environnement Sussan Ley. Grâce à ce dispositif, les autorités locales peuvent offrir un plus haut niveau de protection de ces animaux, dans différentes zones du pays où il est particulièrement mis à mal. C’est le cas notamment en Nouvelle-Galles-du-Sud, dans le Territoire de la capitale australienne et dans le Queensland où l’animal est en voie d’extinction, rapporte Le Parisien.
En une décennie, le koala est passé du statut de vulnérabilité à celui d’espèce en danger. Stuart Blanch, spécialiste de la conservation chez WWF-Australie a déploré "un déclin d’une rapidité choquante". La population des koalas était passée de 185 000 en 2001 à 92 000 en 2021, a affirmé le Comité scientifique pour les espèces menacées, une agence gouvernementale indépendante. D’après Sussan Ley, les autorités australiennes ont déjà pris des mesures sans précédent pour protéger le koala, un symbole à travers le monde de l’écosystème unique du pays. La ministre a souligné la promesse récente du gouvernement de consacrer 50 millions de dollars australiens (31 millions d’euros) à la protection et au rétablissement des habitats du koala.
> A lire aussi : Australie : tollé après la découverte d’un Koala vissé à un poteau
Selon les études de la Fondation australienne pour la conservation, le gouvernement fédéral a donné son accord pour défricher plus de 25 000 hectares d’habitats de koalas depuis que l’espèce a été déclarée vulnérable. Basha Stasak, une responsable de la fondation, a dénoncé l’inefficacité des lois australiennes sur l’environnement. "Nous devons arrêter d’autoriser que leurs habitats soient rasés pour des mines, des projets immobiliers ou agricoles et des exploitations forestières industrielles", a-t-elle appelé. Elle a ensuite pointé du doigt les feux de brousse qui ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
