Ces plantes étaient cueillies en Australie en 1793 par un botaniste français. Il s’agissait d’espèces rares de marguerites australiennes.
Les échanges de collections sont des pratiques courantes chez les scientifiques du monde entier. En 1793, un botaniste français a cueilli des espèces rares de marguerites australiennes pour les rapporter à Paris. Depuis deux siècles, ces fleurs rares dormaient dans un herbier depuis au Muséum d’histoire naturelle. Des chercheurs australiens ont récemment contacté l’établissement pour que ce dernier les envoie par la Poste. Les scientifiques travaillant sur la réintroduction d’espèces disparues avaient l’intention de les observer.
A la suite de la demande des chercheurs australiens, l’herbier a été mis dans un joli paquet. Malheureusement, les fleurs ont fini à l’incinérateur. Les douaniers qui ont découvert que c’était des plantes ont décidé de les envoyer aux déchets. "Qu’un pays cherche à se protéger des espèces invasives et détruise des graines ou des fleurs vivantes, d’accord. Mais des herbes sèches depuis deux siècles !", commente RTL.
Le Muséum d’histoire naturelle sera plus méfiant à l’avenir lorsqu’il va envoyer un bon millier de colis dans le monde. Pour y remédier, l’établissement a décidé de numériser sa collection qui compte 8 millions de végétaux. Ces derniers peuvent désormais être consultés à distance.
Lire plus d’actualités en Australie