Un chien renifleur a été abattu par la police à l’aéroport d’Auckland (Nouvelle-Zélande). La raison ? Pris d’un coup de folie, il a bloqué pendant trois heures les pistes de décollage. L’histoire suscite une polémique en Nouvelle-Zélande.
Grizz, un chien renifleur a été abattu par la police vendredi matin à l’aéroport d’Auckland en Nouvelle-Zélande, relate The New Zealand Herald. L’animal avait réussi à déjouer la surveillance de ses responsables et se baladait sur le tarmac, retardant les vols.
L’animal avait échappé à la surveillance et se baladait sur le tarmac sans que les services de secours parviennent à le récupérer. La course-poursuite pour récupérer Grizz et l’amadouer loin de la piste a duré trois heures, de quoi annuler 16 vols internationaux et domestiques, la sécurité au décollage n’étant pas assurée. "Nous avons tout essayé : de la nourriture, des jouets, d’autres chiens, mais rien n’a marché", a expliqué Mike Richards porte-parole de l’Avsec, le service de sécurité gouvernemental. Finalement, l’ordre a été donné aux policiers d’abattre l’animal. "Malheureusement un chien de la sécurité aérienne a été abattu ce matin. Les équipes de l’aéroport ont essayé de la maîtriser pendant 3 heures pour l’attraper. Nos pensées vont au maître-chien", a publié sur son compte Twitter l’aéroport d’Auckland.
Unfortunately an Aviation Security dog was shot this morn @AKL_Airport staff had tried for 3 hours to catch it our thoughts are with handler
— Auckland Airport (@AKL_Airport) 16 mars 2017
Le chien formé à la détection d’explosifs travaillait auprès de son maître depuis mai et était à six mois de recevoir son diplôme. Son décès a suscité de vives émotions sur les réseaux sociaux particulièrement auprès des associations pour la protection des animaux. Cité par The Guardian, Hans Krief, porte-parole du groupe SAFE, a déclaré qu’il était "consterné et perplexe" à la suite de la mort du chien. Selon lui, Grizz aurait pu être arrêté avec une solution non létale : "Un pistolet tranquillisant aurait dû être utilisé", estime-t-il. L’association PETA a également réagi sur Facebook : "Tu n’as pas mérité de mourir, Grizz. #ShameOnAucklandAirport ("honte à l’aéroport de Auckland", NDLR)".