Illustration/SIPA
Une femme de 63 ans a donné naissance à une petite fille à Melbourne après une fécondation in vitro. Cette nouvelle a hautement indigné un éminent professeur australien.
Indignation autour d’une maman de 63 ans
Le professeur Gab Kovac à l’université Monash, la plus grande université d’Australie, a qualifié "d’égoïste" et "irresponsable" l’accouchement d’une femme de 63 ans. La femme a donné naissance à une petite fille à Melbourne après une fécondation in vitro. "Cet enfant aura besoin de soins pendant 20 ans et la mère ne sera peut-être pas en mesure de le faire. Nos corps ne sont pas conçus pour faire des enfants à 60 ans et plus", a pointé du doigt le professeur. Dans la foulée, il n’a pas manqué de blâmer les médecins qui ont accepté l’insémination. "Ce n’est pas un standard de la médecine que je pourrais tolérer", s’insurge le professeur Gab Kovac.
La juridiction australienne permet cette fécondation in vitro
D’après le professeur australien, l’âge maximal de procréation chez l’homme est de 53 ans. Principalement d’accord avec Pr Gab Kovac, le Docteur Lynn Brumeister, spécialiste de la reproduction, condamne également cet accouchement tardif. Toutefois, il invoque la logique juridique. "Rien n’empêche une femme âgée de subir un traitement de FIV. 53 ans est l’âge de la ménopause naturelle. Nous arrêtons à ce moment-là. Mais il n’y a rien de légal. Les patients peuvent aller à l’étranger pour suivre des traitements de fertilité", explique le patricien.
Égoïsme pointé du doigt
La femme de 63 ans, dont l’identité n’a pas été dévoilée, a donné naissance par césarienne. Elle a été soutenue le long de sa grossesse par son partenaire âgé de 78 ans. Cette naissance a cependant été taxée d’égoïsme par Michael Gannon, le président de l’Australian Medical Association. Le corps médical se soucie désormais de l’avenir de l’enfant qui aura à peine dix ans quand la femme aura 73 ans et son compagnon, 88.
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— AMA President (@amapresident) 3 août 2016
