SIPA
Le porte-parole du vice-premier ministre australien a déclaré ce vendredi que les nouveaux débris découverts à la Réunion ne sont pas les restes du vol MH370, disparu en mars 2014.
Le mystère autour des débris du Boeing 777 de la compagnie Malaysia Airlines disparu en 2004 trouvés à la Réunion a fait la une de la presse internationale cette semaine. Alors que de nouveaux débris ont été retrouvés sur l’île de la Réunion jeudi, le porte-parole du vice-premier ministre en Australie a annoncé ce vendredi que ces derniers ne viennent vraisemblablement pas du vol MH370 dont la disparition a été signalée en mars 2014. Le gouvernement malaisien avait affirmé jeudi que de nouveaux fragments d’avion avaient été découverts à la Réunion où les recherches se sont renforcées après la découverte, la semaine dernière, d’un morceau d’aile de Boeing 777 sur une plage.
Selon le ministre malaisien des Transports, Liow Tiong Lai, la présence d’un hublot et d’une plaque d’aluminium a été signalée parmi ces présumés débris du vol MH370. "De nombreuses pièces ont été transmises à la police à la Réunion. (...) Pour l’instant, aucune de ces pièces ne semble provenir de l’avion", a déclaré le porte-parole de Warren Truss sur le récit du Figaro.
Pas plus tard que mercredi 5 août, la justice française a affirmé que le fragment d’aile trouvé la semaine dernière était très probablement une pièce du Boeing ayant assuré le vol MH370 reliant Kuala Lumpur et Pékin. Le gouvernement français a indiqué ce jeudi que de nouveaux moyens seraient mobilisés pour multiplier et renforcer les recherches aux environs de l’île de la Réunion. Aux côtés de la Malaisie et de la France, l’Australie prend activement part à l’enquête en attendant que cette disparition soit élucidée.