C’est dans un communiqué sorti ce lundi que l’avocat de la femme inculpée du meurtre des 8 enfants à Cairns a annoncé que sa cliente n’a pas encore "réalisé" l’horreur de son geste.
Raina Mersane Ina Thaiday, également appelée Mersane Warria, soupçonnée d’être l’auteure du meurtre de huit enfants en Australie dimanche n’est pas encore consciente de l’atrocité des faits. D’après les explications de son avocat Steven Macfarlane relayées par Le Parisien ce lundi, la femme âgée de 37 ans "fait face autant que possible pour le moment", mais elle n’a pas encore "réalisé" l’horreur de son geste. "Je ne suis pas médecin. Je pense qu’elle sait probablement ce qu’il s’est passé, mais sans vraiment comprendre. Elle ne réalise pas encore à mon avis", a-t-il ajouté. Me Macfarlane a également demandé auprès de la justice de saisir une chambre criminelle traitant spécialement les dossiers de personnes montrant des troubles mentaux, demande qui a été rejetée.
La présumée coupable est inculpée d’avoir assassiné sept de ses enfants dont trois filles âgées de 2, 11 et 12 ans et quatre garçons de 5, 6, 8 et 9 ans ainsi qu’une nièce de 14 ans. Les cadavres de ces pauvres innocents ont été retrouvés à leur domicile de Manoora, en banlieue de Cairns, dans le nord-est du pays.
Les avis divergent après cette scène macabre découverte dans une famille appartenant à la communauté des indigènes du détroit de Torrès. D’après les témoignages recueillis par la presse locale, des riverains parlent d’une femme récemment convertie vers la religion, d’autres évoquent des nuits de fête avec consommation d’alcool et de drogue. Les enquêteurs n’ont émis aucun commentaire à propos de ces allégations. D’autant plus qu’ils n’ont pas encore annoncé comment les enfants sont morts.
A l’heure actuelle, les techniciens de la police scientifique continuent leurs investigations dans le logement social où s’est déroulé ce fait divers macabre qui a secoué tout le pays. De son côté, le représentant de la circonscription au Parlement de l’Etat du Queensland a fait une déclaration selon laquelle le logement en question serait probablement détruit pour faire place à un monument édifié à la mémoire des victimes.