Le Bureau de veille sanitaire de la Polynésie française a publié son dernier rapport sur le nombre des cas touchés par le virus du Chikungunya sur le territoire. L’organisme recense à ce jour 5 décès.
Jeudi, le Bureau de veille sanitaire de la Polynésie française a indiqué à l’AFP que depuis son apparition début octobre à Tahiti, le virus du chikungunya a été transmis à "au moins 35 000 personnes". Par ailleurs, le Bureau précise que le virus a "entraîné cinq décès". Plus précisément, à la fin du mois de novembre, on estime à 26 748 le nombre total de cas ayant consulté pour Chikungunya en Polynésie française, rapporte France 24 qui relaie Tahiti Infos.
Concernant les quatre décès enregistrés depuis le début de l’épidémie, il s’agit de personnes âgées dont l’état de santé est déjà extrêmement précaire. Quant à la cinquième victime, il s’agit d’un nourrisson qui avait contracté le virus par sa mère à l’accouchement. Depuis le début de l’épidémie, 756 personnes ayant eu le chikungunya ont été hospitalisées (au CHPf dans 88% des cas, sinon à Cardella, Taravaon Uturoa, Paofai, Moorea). Et parmi elles, sept cas ont été considérés comme "sévères" et 74 "inhabituels".
Selon les dernières données du Bureau de veille sanitaire, 92% des cas sont enregistrés sur l’île de Tahiti. Le nombre de cas signalés augmente dans tous les archipels mais le taux de croissance diminue, en particulier à Tahiti. Tous les archipels et la très grande majorité des îles sont maintenant touchés (excepté Rapa, Tahuata et plusieurs atolls des Tuamotu).
Pour ce qui est de la dengue qui sévit toujours sur le territoire, la tendance à la baisse des cas se poursuit, avec seulement 29 cas confirmés sur l’avant dernière semaine du mois de novembre (sur 643 prélèvements réalisés).