Les fréquences des téléphones portables sont pointées du doigt par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui juge que les ondes « peuvent être cancérigènes pour l’homme ». Même si aucune certitude n’est avancée p
Hier, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), lié à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que "les radiofréquences émises par les téléphones mobiles présentent un risque de développement de cancers pour les utilisateurs".
Même si d’autres études devront être menées pour établir un lien formel, l’Organisation mondiale de la santé classe les ondes émises par les mobiles dans la catégorie « potentiellement cancérogène » pour la toute première fois. Une chose est sure, les téléphones portables se retrouvent désormais dans la même catégorie que "la fibre de verre, le styrène et les vapeurs d’essence". En effet, le Centre international de recherche sur le cancer (IARC) - une branche de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) - a pour la première fois classé "les champs électromagnétiques de radiofréquence en catégorie 2B". En clair, les ondes des téléphones portables sont « peut-être cancérogènes », au moins pour certaines tumeurs cérébrales.
"Des recherches complémentaires vont maintenant être lancées de façon urgente par le CIRC pour évaluer l’impact d’une utilisation et d’une exposition sur le long terme. Une telle annonce risque d’avoir des conséquences sanitaires et économiques majeures pour l’industrie mondiale des télécoms, alors que plus de cinq milliards de mobiles sont en circulation sur la planète" précise LeProgrès.fr.
Pour l’heure, il apparaît nécessaire de sortir les kits mains-libres afin de limiter les risques, même si les conclusions des experts n’apportent aucune certitude.
D’autres études s’imposent
"Les 31 chercheurs de l’IARC (le Centre international de recherche sur le cancer) se sont appuyés sur les résultats de nombreuses études, dont une menée fin 2010 qui a montré un risque multiplié par deux pour certaines tumeurs cérébrales chez les utilisateurs intensifs (au moins 30 minutes par jour pour téléphoner pendant 10 ans)" explique le site 20munites.fr.
Mais en ce qui concerne les conséquences sur le long terme, il faudra attendre encore de nombreuses années selon l’Organisme Mondiale de la Santé. Pour le directeur de l’IARC, Christopher Wild, « il est important que de recherches supplémentaires soient effectuées », surtout chez les enfants.
Plusieurs recommandations sont toutefois recommandées : « des mesures pragmatiques pour réduire l’exposition » aux ondes, comme l’utilisation de kit mains-libres et l’envoi de SMS.
Près d’un Réunionnais sur dix possède un téléphone portable. L’an dernier, 425 000 portables achetés l’année dernière sur l’île. Les Réunionnais sont des férus du mobile. Même si l’objet est dangereux pour la santé, la population n’imagine se délaisser de cet outil technologique.