Le prince William, deuxième dans l’ordre de succession au trône, et Catherine Middleton, se sont mariés ce vendredi midi, en l’abbaye royale de Westminster, à Londres.
Kate Middleton, désormais épouse du prince William, est arrivée ce vendredi peu avant midi à l’abbaye de Westminster, affichant pour la première fois au sortir sa longue robe de mariée ivoire, son voile et le diadème prêté par la reine. Le prince William et son frère cadet Harry ont été applaudis à leur arrivée à l’abbaye de Westminster.
Les princes, tous deux en uniforme d’apparat, ont brièvement salué la foule avant de s’engouffrer dans l’édifice, où s’est tenue la cérémonie religieuse. William, pilote d’hélicoptère au sein de la Royal Air Force (RAF), a revêtu pour cette occasion l’uniforme de colonel du régiment des Irish Guards : tunique rouge, casquette noire, écharpe pourpre et or.
Les détails concernant la robe de mariée de Kate Middleton sont restés secrets jusqu’à son arrivée à Westminster. L’abbaye de Westminster a accueilli 1 900 invités pour la messe. Les Londoniens et deux milliards de téléspectateurs ont suivi l’événement dans 180 pays.
Venus du monde entier, des milliers de curieux se sont massés près du monument religieux. Pour être aux premières loges du mariage du siècle, certains ont même campé sur place durant la nuit, dans l’espoir d’apercevoir William et Kate, mais aussi les célébrités invitées à la cérémonie comme le couple Beckham et le chanteur Elton John, les responsables politiques et les amis du couple.
Des centaines de milliers de personnes se sont postées le long du parcours qu’emprunte le cortège après le mariage, de l’abbaye de Westminster jusqu’au palais de Buckingham, où les nouveaux époux échangeront un baiser sur le balcon, sous le regard de la foule venue les acclamer.
Certains Britanniques restent toutefois totalement insensibles à cette frénésie, du fait de la crise économique qui frappe durement le pays et les mesures d’austérité adoptées par le gouvernement. Cette journée a été déclarée fériée ce qui n’est pas sans conséquences : cette décision coûtera à l’économie nationale environ 6,75 milliards d’euros.
Sources : Le Parisien, Le Point